Rebondir après un échec : 7 conseils pour aller de l'avant !

L'échec fait peur. Il fait si peur qu'il peut empêcher certains d'entre nous d'initier des projets pour ne pas risquer d'échouer. Pour d'autres, cette peur empêche de rebondir. Elle anéanti tous les efforts et toutes les actions préalablement mises en place. Quel que soit le type d'échec. Qu’il soit familial, professionnel, amoureux, sportif, il y a toujours un moyen de rebondir. C'est simplement une question d'approche.

1/ Accepter l'échec

Beaucoup de personnes, après un échec sont dans un déni total. Ils n'acceptent pas cet échec et l'ignorent. Accepter l'échec, c'est l'affronter. L'affronter permet de le rendre réel et donc de l'accepter plus facilement. Cette acceptation aide à prévenir toute situation de dépression liée aux conséquences d'un échec qu'on refuse d'admettre.
L'échec est notre AMI. Plutôt que de la voir comme un ennemi, voyons-le comme un ami. Se servir de cet échec pour se rendre compte de ses points faibles, comment les améliorer pour éviter de répéter les mêmes erreurs. 
Echouer n'est pas une fin en soi. C'est une étape dans la vie. Une étape au même titre que la réussite. Ce n'est pas un état définitif et irréversible. Se répéter ces pensées positives au quotidien permet de rapidement sortir de son niveau très bas d’énergie et de récupérer la bonne énergie pour aller de l'avant.

2/ Prendre du recul
La seconde étape après l'acceptation est la prise de recul
Cette prise de recul se fait aussi bien physiquement que moralement. Ne pas hésiter à s’éloigner. Sortir de son "traintrain" quotidien permet de respirer et de recharger les batteries. Cet éloignement physique est également bénéfique pour l'esprit. Ceci donne l'occasion de faire un retour sur sa propre expérience. Un travail de rétrospection pour se poser les bonnes questions sur sa méthode, ses pratiques, son approche…Ainsi on se concentre sur le chemin parcouru dans son intégralité. Ce qui permet de prendre de la hauteur et de pointer les erreurs commises ou les choses que l'on aurait pu faire différemment.

3/ Ne pas remettre en question sa légitimité et son projet
Après avoir pris de la hauteur, on a souvent le moral en berne. Le premier réflexe courant est de remettre en cause sa légitimité. "Ai-je réellement les capacités pour réaliser ce projet ? Suis-je assez intelligent(e) pour entreprendre cela ? ..." Tant de questions inutiles et dévalorisantes qui ne vous font pas avancer. L'autre reflexe très courant est de remettre en cause son projet. "je savais que ce projet ne me mènerait à rien !". Quand j'entends cela, j'ai envie de répondre : "Alors pourquoi tu l'as entrepris ?". Il faut bien garder en tête que ce n'est pas parce que l'on fait ce que l'on pense nécessaire pour réussir ou parce que nous fournissons des efforts, que tout doit marcher et ce, du premier coup ! Persévérance et détermination sont essentielles pour rebondir et aller de l'avant !

4/ Réfléchir sur ses intentions personnelles
Lorsque l'on initie un projet, on a forcément une raison profonde et intime pour le faire. Souvent on part d'un rêve et on le concrétise. C'est alors qu'il devient projet. En cas, d'échec, il est important de reposer un cadre à travers différentes questions :
En quoi ce projet est essentiel pour moi ? Quel besoin nourrit-il en moi ? repond t-il à mes besoins à l'instant T ? est-il en phase avec mes attentes dans ma vie actuelle ? Pourquoi ai-je fait ce projet ? 
A travers ses réponses que l'on trouve en soi, on se rend compte que nos intentions initiales sont très souvent bien éloignées de celles évoquées juste avant l'échec. Des contraintes financières, techniques, sociales sont venues nous perdre dans nos intentions premières. Ces intentions premières qui nous guident et nous permettent de transformer nos rêves en projets. Si tel est le cas, ce n'est pas un souci. Il suffit de se recentrer sur ses intentions initiales et les nourrir à nouveau.

5/ Revoir ses process
Après avoir remis en avant ses intentions premières et ce qui nous anime, il est préférable de remettre en question sa façon de faire. Et spécialement dans ses actions quotidiennes. Lors de la création d'u projet, on se retrouve à crouler sous une multitude de tâches à effectuer. Il est donc très fréquent de se perdre. Se perdre tellement qu'on peut en oublier l'essentiel. Nos intentions premières, celles qui ont fait que notre rêve est passé en mode projet. Parmi toutes les actions qui sont sur notre TO DO LIST; laquelle est essentielle ? laquelle est prioritaire ? laquelle nous fait vibrer ? laquelle nous comble de joie ? laquelle nous fait avancer ? et aussi: laquelle nous fait perdre notre temps ? laquelle nous épuise ? laquelle est complétement inutile ? Toutes ces questions permettent de se recentrer et surtout de ne pas abandonner et de s'améliorer pour les projets à venir.

6/ Remettre en question ses compétences
L'échec peut amener à se questionner sur le besoin d'accroître ses compétences dans certains domaines sans pour autant remettre en question sa légitimité à réaliser un projet. alors pourquoi pas se demander : "Si je devais développer mes compétences, lesquelles seraient-elles? en quoi pourraient-elles servir mon projet? En quoi pourraient-elles m'aider à me sentir plus confiant(e) dans la mise en place de mon projet ? Réfléchir sur cet aspect permet de sortir grandi(e) de son échec et d'en apprendre encore un peu plus chaque jour de sa vie.

7/ Revoir ses objectifs
Lorsque l'on met en place un projet, on est souvent très ambitieux. C'est le schéma classique. Cependant, lorsque l'échec arrive, on oublie souvent de s'interroger sur ses objectifs initiaux et leurs niveaux de faisabilité. N'oublions pas qu'un projet doit avoir des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis). Alors, étaient-ce le cas ? Nous visons en effet très souvent la lune et avons tendance à toujours en demander beaucoup. Ce qui nous pousse bien souvent, à voir l'échec partout. Mais si l'on refixe des objectifs SMART sur son projet, dans la plupart des cas, on se rend compte qu'il n’y a pas d'échec mais plutôt des petites victoires. Et que toutes ces petites victoires cumulées peuvent être bénéfiques et nous faire avancer vers notre objectif. 

Les beaux projets, ceux qui vous font vibrer et vous apporte de la joie, ne se réalisent pas en un claquement de doigts !  Il faut de la patience et de la persévérance. L'échec fait aussi partie des étapes de la réalisation dans un projet. L'accueillir, en tirer profit pour avancer est la meilleure façon d'atteindre son objectif.

Ne regardez pas le chemin qui reste à parcourir. Retournez-vous et regardez le chemin que vous avez déjà parcouru. Félicitez-vous !

Acceptez de prendre le temps de faire grandir votre projet avec vous. 
Et posez-vous cette question : Qu'est-ce que je dirai à un ami s'il était dans ma situation ? qu'est-ce que je lui dirai pour le motiver dans son projet ?